Historique

Historique

Historique

A partir de 1858, année des apparitions mariales, la construction d’une basilique à Lourdes décidée par l’évêché de Tarbes à Bernadette vint à entraîner la venue de nombreux pèlerins à Lourdes.

 

En 1866, date à laquelle le chemin de fer arrivât à Lourdes, l’affluence des pèlerins ne cessât de grandir et la mise en valeur du potentiel touristique de la Lourdes et sa région devint une priorité ; l’idée d’un funiculaire reliant le sommet du Grand Jer au pied de Lourdes est retenue.

 

Le funiculaire, conçu par l’ingénieur Chambrelent, fut un des premiers réalisés en France. Les travaux commencèrent en août 1 898 pour se terminer 15 mois plus tard en décembre 1 899. La rapidité d’exécution des travaux s’explique par la présence d’un porteur aérien qui transportait jusqu’à 50 tonnes journalières de pierres venant d’une carrière du Petit Pic du Jer. Tous les déblais provenant des tunnels et de la tranchée étaient enlevés à la brouette ou à la pelle et mis en cavalier sur les flancs de la montagne. Pour économiser la main d’œuvre, la charge normale de dynamite était doublée. Les déblais étaient ainsi projetés de part et d’autre sans effort humain.

 

Le funiculaire fut mis en fonctionnement en mai 1 900 et son inauguration en juin de la même année. A cette époque, les cabines étaient ouvertes donnant une sensation de vertige aux passagers pour être ensuite changées dans les années 30. Les cabines actuelles datent de cette période.

 

C’est également en 1 900 que la fameuse croix en métal visible depuis Lourdes fut installée au sommet du Pic du Jer.

 

Dans les années 1 930, deux téléphériques, un pour le Béout, l'autre pour le Pibeste sont également créés et concurrencent le funiculaire. De nos jours, seul le funiculaire du Pic du Jer est encore en service.

Les légendes

LA LEGENDE DE LA MONTAGNE

LA LEGENDE DE LA MONTAGNE

 

Dieu le père, créant le monde, était sur le point de terminer son œuvre par la construction des Pyrénées, lorsqu'il s'aperçut qu'il lui restait encore quelque peu de matière.

Où la placer ? Les Pyrénées venaient d'être si bien faites : Devait-il risquer d'en compromettre l'harmonie, par quelque ajout malencontreux ? Et d'autre part, ne fallait-il pas éviter de donner aux hommes le mauvais exemple de perdre quelque chose ?

 

Le Créateur se décida rapidement. Esquissant un dernier geste avec ses derniers matériaux, il plaqua au pied des contreforts, à la limite de la plaine, deux petits pics aussi aimables qu'hospitaliers.

L'un, dû à la simple éclaboussure tombée d'une truelle fatiguée par six jours, fut le Petit Jer. L'autre, le Grand Jer, s'élève majestueusement à une altitude de 1 000 mètres, et, de son sommet tripointu, le regard embrasse un panorama de 50 kilomètres d'étendue.

 

LA LEGENDE DE LA PLAINE

LA LEGENDE DE LA PLAINE

 

Lorsque le Gave, Géant des monts, à la voix caverneuse, redoutable par sa souplesse et sa rapidité, voulut descendre dans la plaine, il se trouva en présence d'un Gnôme à la face glabre et à la voix frêle, petit et trapu, qui lui résista longtemps.

 

Le combat opiniâtre eut lieu au pied même du Grand Jer et il se termina par la victoire du Gave. Mais le Gnôme, en se retirant avec rage devant son vainqueur à la barbe écumeuse, voulut du moins lui marquer son mépris, et lui cracha deux fois à la figure.

C'est là l'origine (dus escoupits) des deux étangs du Grand You et du Petit You, que l'on peut voir à la base même du Pic du Jer.

 

LA LEGENDE DU FUNICULAIRE

LA LEGENDE DU FUNICULAIRE

 

Depuis quelque temps déjà, Roland, l'illustre paladin neveu de Charlemagne, combattait les farouches Sarrazins réfugiés dans les montagnes dominant la vallée de Lourdes. Il avait fait un tel effort en s'appuyant sur son pied et son genou, que ceux-ci avaient produit, d'après certains auteurs deux dépressions assez profondes, qui sont devenues les étangs du Grand You et du Petit You.

Bientôt il lui parut utile de se rendre mieux compte des résultats qu'il avait obtenus contre les mécréants. Alors il monta sur le pic du Grand Jer. S'étant aperçu qu'il avait à batailler encore, il brandit son épée avec un élan gigantesque qui devait effrayer  définitivement les ennemis. Il fit ainsi dans la montagne voisine cette terrible entaille que l'on a nommée depuis "la petite brèche de Roland".

Mais il avait grand soif et il sentait qu'il ne devait pas abandonner son poste pour aller boire. Alors, il prit Durandal par la lame, il l'appliqua sur la terre et la laissa descendre vers la plaine. Ses compagnons accrochèrent à la garde un grand tonneau rempli d'eau du Gave.

Roland ramena à lui sans effort en le faisant glisser sur le sol, ce wagon de primitif système, et cette première voie ferrée de la grande épopée carolingienne est l'origine légendaire de notre chemin de fer funiculaire.